Jeux télé, loto, casino : faut-il déclarer ses gains aux impôts ?

Émilien est devenu une star du petit écran. Présent dans le jeu télé de TF1 « Les 12 coups de midi » depuis septembre 2023, le jeune homme de 21 ans a aussi accumulé les gains. En plus de ses 400 participations à l’émission, sa cagnotte dépasse désormais le 1,8 million d’euros. Sera-t-il imposé sur ce pactole ?

Aucun suspense, la réponse est non, car c’est considéré comme un revenu exceptionnel. En effet, même si on peut se poser la question dans le cas d’Émilien, ce n’est pas régulier puisque la somme gagnée sera perçue à la fin du jeu et pas à la fin de chaque émission. De la même manière, les gains financiers engendrés par des paris sportifs ou des jeux en ligne ne sont donc pas soumis à l’impôt sur le revenu. Au casino, les gains de 1 500 € et plus sont soumis au paiement par les joueurs d’une contribution sociale généralisée, au taux de 13,7 %. Ensuite, vous n’avez plus besoin de le déclarer comme un revenu.

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Un service dédié aux gagnants de la FDJ

En revanche, les dons familiaux et/ou amicaux, les gains générés par les investissements ou les placements réalisés grâce à cet argent seront eux soumis à l’impôt sur le revenu, sauf, comme pour tout un chacun sur les comptes réglementés comme le Livret A ou le Livret développement durable et solidaire (LDDS). Néanmoins, vous ne pourrez pas y déposer plus de 34 950 €. De même, si vous achetez des biens immobiliers, les payer grâce à l’argent gagné à la télé ne vous exonère pas de frais de notaires ou d’impôt sur la fortune immobilière le cas échéant.

Autre situation, le gain monumental au Loto ou à l’Euromillions. Pour accompagner les gagnants, dont le gain est non imposable, la Française des Jeux propose tout de même un service de formation en gestion de patrimoine et en fiscalité dès que le million d’euros est dépassé.

La situation est différente dans le cadre d’une téléréalité puisque le gain peut être défini, en amont, par contrat de travail ou des sommes mises en jeu ont été prévues lors de la préparation de l’émission. Le principe de l’aléa n’est donc pas respecté dans ce cas de figure, puisque le candidat bénéficie d’informations lui permettant de multiplier ses chances de réussite.